Animatrice tva plus#

Une pub de 30 secondes coûtait 30 $, alors qu’elle peut atteindre 400 $ aujourd’hui.Ĭe n’est qu’en 1964 que CFCM se détache de Radio-Canada pour devenir une station indépendante.

»Įlle se souvient aussi de ces deux soirs par semaine où elle devait s’enfermer dans une cabine pour faire de la publicité en direct, à toutes les demi-heures, de 19 h à minuit.

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« J’ai eu la chance de travailler avec de grands réalisateurs, dont Hélène Roberge, qui a fait plus tard entre autres Des dames de cœur. L’animatrice conserve de magnifiques souvenirs de cette époque où il n’y avait pas d’école d’annonceurs et où on apprenait tout « sur le tas ». « Tous les grands artistes qui venaient à Québec passaient par l’émission, que ce soit Sacha Distel, Charles Trenet ou d’autres. Renée Hudon a aussi été l’animatrice d’une émission diffusée sur tout le réseau de Radio-Canada, Dans les rues de Québec. Après Renée Hudon, Aline Desjardins, Nicole Boulanger, Claude Steben et Nicole Simard se succéderont à la barre de la Boutique TVA de l’époque. Elle créera ensuite De tout de tous, le précurseur des émissions de vente à la télé, qui durera 20 ans. À l’époque, tout était en direct, et j’avais terminé ma première émission cinq minutes trop tôt, sans plus rien à dire ! Je me suis enfermée dans les toilettes en pleurant, convaincue que ma carrière était finie pour toujours ! »Įt pourtant, quelques mois plus tard, Télé-4 lui confiait déjà l’animation du bulletin de nouvelles Panorama, avec Jacques Gauthier et Jacques Larochelle. « On y traitait de psychologie, de mode, de cuisine. « Aujourd’hui, le titre se serait fait descendre par tous les mouvements féministes ! » dit-elle en riant. Trop jeune pour animer l’émission pour enfants pour laquelle elle venait auditionner, elle a finalement hérité d’un magazine intitulé Fémini-thé. Étudiante au Conservatoire d’art dramatique, Renée Hudon est arrivée à CFCM en octobre 1961, alors qu’elle n’avait que 19 ans. Le même homme lancera Télévision Quatre Saisons en 1986. Jean Pouliot en deviendra le directeur général en 1957. Les lois ayant tranché qu’une entreprise de communication québécoise ne pouvait appartenir à des intérêts américains, la célèbre famille Pouliot entreprend d’acquérir Télé-4. Télé-4 ne disposait que d’un seul studio et de deux caméras. La programmation ouvrait à 18 h pour se conclure à 23 h. Et durant les deux premières années, la programmation de Télé-4 était à 20 % anglophone, jusqu’à l’ouverture de CKMI. Outre la présentation d’émissions locales, la station s’approvisionnait d’émissions de Radio-Canada, réseau auquel elle était d’abord affiliée. Avec 50 000 $ à peine, on a construit l’édifice de la rue Saint-Jean-Bosco, devenue Myrand, à Sainte-Foy, où se trouve toujours TVA-Québec. À ses débuts, Télé-4 appartenait à Famous Players, qui avait investi 2 millions $ dans le projet, et à un groupe d’hommes d’affaires de Québec. Une belle occasion pour LE SOLEIL de jeter un regard sur un demi-siècle de télévision dans la capitale, et sur les défis qui l’attendent, en cette époque où la production locale n’a plus l’ampleur qu’elle a longtemps eue. La première chaîne de télévision francophone privée au pays était née.Ĭinquante ans plus tard, TVA-Québec lancera mardi les festivités estivales soulignant cet anniversaire. C’est ça, la télévision ? Heureusement, peu à peu, la mezzo-soprano Patricia Poitras et le pianiste Guy Bourassa apparaissent enfin, bien en chair, dans un récital commandité par la compagnie Paquet Ltée. Àl’heure prévue, hélas, c’est le black out ! Le public, fébrile, n’a droit qu’à des images floues, des lignes et de la neige, en plein été. Les curieux s’étaient massés devant les vitrines des grands magasins des rues Saint-Jean et Saint-Joseph pour voir apparaître les premières images en noir et blanc de la toute nouvelle station de Québec, CFCM, Télé-4. TVA-Québec lance cette semaine les festivités entourant cet anniversaireĬ’était le 17 juillet 1954, un samedi soir, à 19 h. Vous trouverez ci-dessous un condensé de l’article original publié sur le forum Radio Monde.ĭans le Soleil pour les 50 ans de la station :